Assiette en faïence de Nevers avec le serment des prêtres non réfractaires à la nouvelle constitution.
Musée des Beaux Arts de Bernay (photo MFG58 2013)

Louis Jean de Lhopiteau des Junières est né vers 1749.

Son père Jean de Lhopiteau des Junières est à son mariage avec Elizabeth Sallonyer du Peron en 1731, employé dans les offices de sa majesté. Il finira sa carrière comme juge au affaires civiles et criminelles de la Ville de Decize. Son grand père paternel, Pierre, est procureur général du Roy à Doué La Fontaine. Son grand père maternel, Claude, est avocat en parlement et descend d'une très vieille famille du Nivernais. Son frère Pierre est élève du Génie Civil et devient Controleur du canal de Briare.

Le père Jean Louis Lhopiteau devient vicaire de l'église d' Aunay en Septembre1778 avant de devenir curé-prieur en Octobre 1781. (on remarquera qu'il a inversé ses prénoms et modifié un peu son nom, afin, peut être, de ne pas être inquiété pendant la période révolutionnaire et faire "oublier" ses racines aristocratiques)

Le 31 décembre 1792, il signe son dernier acte sur les registres paroissiaux en tant que curé d'Aunay. 

Le 1er Janvier 1793, tout en restant prêtre et curé d'Aunay, il devient membre du premier Conseil Général du nouveau canton d'Aunay et officier de l'état civil.

Il passe la période révolutionnaire entre l'église, où il officie en tant que curé et la maison commune où il est officier de l'état civil jusqu'en Février 1794.

Domicilié à Nevers à la fin de la révolution, il revient à Aunay pour décéder le1er messidor an 7 (19 Juin 1799) à l'age de 50 ans, au domicile d'Antoine Mazillier, 58 ans, huissier public à Aunay, chez qui il était venu depuis environ un mois pour régler des affaires particulières.