L'école pour jeunes filles d'Aunay-Achun à l'Hospice d'Achun

Photo de la classe des filles de l'école des sœurs de la Charité d'Achun en 1877 (Coll mfg58)

 
En 1847, l'école placée sur le champ de Foire ferme et "déménage"  à Achun, dans l' Hospice de la Charité, ouvert cette même année par les mêmes Soeurs de la Charité de Nevers. Ce lieu comprend un pensionnat, une école et un hospice.
 
Dans un premier temps prévue mixte, elle devient rapidement école de fille après l'ouverture des écoles de garçons d'Achun et d'Aunay en Bazois en 1850. 
 

En 1852, le nombre de sœurs passe à quatre car il y a deux classes, l’une payante avec sœur Marie Célestine Siadoux (1817-1868) comme enseignante, l’autre gratuite avec sœur Madeleine Canal à sa tête, les deux autres soeurs s'occupant de l'hospice. 

Malgré l'ouverture de l'école de filles d'Aunay en Bazois, certaines petites filles d’Achun et d'Aunay continuent à aller à l’école dans les classes de l’hospice. Ce sont Sœur Dorothée Fau et Sœur Madeleine Canal qui sont institutrices. Mais en 1858, Sœur Dorothée est nommée supérieure à Rouy et Sœur Madeleine est envoyée à Rive-de-Gier. Deux autres sœurs arrivent, sœur Marie Candide Migonney et sœur Marie Colombe Migonney. En 1866, la première décède brutalement.

Une période difficile pour les religieuses s’installe. Le monde change et les tiraillements entre l’Église et l’État se font de plus en plus sentir. En 1867,l'établissement est reconnu comme pensionnat, écolet et hospice dans l'annuaire de La Nièvre.

En 1879, dans une lettre du 11 Décembre, Sœur Marie Colombe indique que du 1er Janvier au 1er Juillet 1879, elles ont eu 79 élèves de la commune d’Aunay qui sont venues à l’école à l’hospice d’Achun.  Sœur Philomène part pour Castelnaudary (Aude 11), non sans avoir fait faire un souvenir : Une photo de Classe.

En 1880, Les sœurs sont toujours présentent à l’hospice d’Achun  mais ne font plus la classe officiellement, ni à Aunay, ni à Achun.

Néanmoins une discrète petite classe de fille subsiste à l’hospice d’Achun. En effet, certaines familles refusent de mettre leurs enfants à l’école communale, surtout les filles. En Juin 1886, sœur Marie Colombe Migonney décède. Elle est tout de suite remplacée par sœur Régis Tixier qui restera onze années à Achun.

En 1885, la décision de faire construire une école à Aunay est prise par les sœurs de la Charité, mais... ( voir la 7ème école)